Les comités de quartier du Haut Woluwe

Les comités de quartier situés de part et d’autre de l’avenue Georges Henri sont actifs depuis de très nombreuses années déjà pour certains et plus récemment pour d’autres. Ils sont au nombre de trois et travaillent ensemble en étroite collaboration.

Présentation des 3 comités

Périmètre géographique: l’îlot formé par l’avenue Marie-José, le boulevard Brand Whitlock, les avenues Lartigue et Cerisiers.

Suzanne Wodon et Ghislaine Martou à l’origine du comité Marie-José, ont effectué quant à elles un travail plus social avec entre autres, l’opération Damien et le soutien à la halte garderie Timmermans. Depuis le départ de Ghislaine Martou, le comité n’était plus très actif. Toutefois, suite à des projets de rénovation mis à l’enquête publique et à la transformation de certains jardinets de façade en aires de stationnement, quelques personnes dont Luc Jamoulle se sont mobilisées et ont décidé de réactiver ce comité en l’étendant par la même occasion aux avenues Lambeau et Lartigue.

Périmètre géographique: l’îlot formé par l’avenue Georges Henri (2 côtés), l’avenue des Cerisiers, la rue Servais Kinet, l’avenue Albertyn, les rues Timmermans et Bois de Linthout, l’avenue du Prince Héritier (de Georges Henri à Marie-José), l’avenue Prekelinden (de Georges Henri à Marie-José) et le boulevard Brand Whitlock (de Georges Henri à Marie-José).

Le comité de quartier est né officiellement lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 25 janvier 96, l’origine de la mobilisation étant un projet commercial sur le site « Aldi/Ready Home » qui prévoyait notamment, en intérieur d’îlot, un parking en toiture (parking commercial) sur toute sa surface. Béatrix Tilquin déjà active dans le quartier, a, dans la foulée de la mobilisation contre ce projet, crée le comité de quartier avec Jacques Bette.

Périmètre géographique: l’îlot formé par le boulevard Brand Whitlock, l’avenue de Woluwe-St-Lambert, l’avenue de Broqueville, l’avenue du Roi Chevalier.

En 1977, le comité est créé par un groupe d’amis et de voisins du parvis St Henri, parmi lesquels Carla Goffi, qui ont alors en vue des rencontres amicales et festives ; Geneviève Vermoelen et Chantal Dransart les ont rejoints en 1 982. Au fil de ces rencontres, les problèmes du quartier sont très vite discutés et petit à petit, le comité englobe des objectifs plus vastes.


Objectifs des comités

Les comités de quartier ont pour objectif principal, la préservation et l’amélioration de la qualité de vie du quartier, la préservation des espaces verts, la diminution de la pression automobile, la protection des zones d’habitat jouxtant la zone mixte, l’amélioration de la convivialité et du cadre de vie au profit de l’ensemble des habitants.

Depuis de nombreuses années déjà, ils ont opté pour un développement durable mais aussi et surtout soutenable de nos quartiers. Ils ont par conséquent axé leurs actions et activités dans cette perspective. En 2009, ils étaient heureux d’apprendre que la Commune s'était engagée dans le processus d'élaboration d'un Agenda 21 local, plan d'actions pour favoriser le développement durable au niveau communal.

Fin 2011, début 2012, ils ont décidé de tenter de s’inscrire dans la mouvance de la résilience/décroissance et comme le proclame si bien Pierre Rahbi :

Désormais, la plus haute, la pus belle performance que devra réaliser l’humanité sera de répondre à ses besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cultiver son jardin ou s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l’asservissement de la personne humaine.

Un des moyens pour y parvenir est assez simple car il consiste simplement à déjà faire la chasse à tous les gaspillages, qu’ils soient énergétiques, alimentaires ou relatifs aux matières premières, ce qui est à la portée de tout un chacun.

Les interventions des comités sont diverses et il est impossible de les énumérer toutes ici tant elles sont nombreuses.

Ils assurent le suivi des enquêtes publiques en urbanisme et environnement, des plans fédéraux (ex. plan de développement durable), régionaux (ex. P.R.D.), communaux (P.C.D., P.C.M. , agenda 21…), participe à différents projets tels que mobilité et stationnement, quartiers verts, organisation d’un parcours d’artistes, organisation d’actions de quartier telles que apéritif/rencontre, fête de St Nicolas pour les enfants, repas festif, concerts de musique classique, voisins/voisines … Les comités participent activement aux différents groupes de travail de Wolu-Inter-Quartiers ; ils participent aussi à des actions ponctuelles dans le cadre de la semaine de la mobilité ou d’autres événements en fonction de l’actualité du moment.

Les membres actifs des comités de quartiers sont apolitiques et tous bénévoles. Il est évident qu’ils ne revendiquent en aucun cas de représenter l’ensemble des habitants des quartiers concernés puisqu’ils n’ont reçu aucun mandat électif. Par contre, lorsqu’un problème se pose ou qu’un projet est envisagé par une autorité, ils se réunissent pour examiner le dossier et proposer une ou des solutions dans l’intérêt du plus grand nombre en veillant également à ne pas nuire au quartier riverain. Jamais de réflexe « NIMBY » (pas dans mon jardin). Ils n’ont pas de pouvoir de décision mais grâce à leur connaissance du terrain et à leur proximité avec les habitants, le pouvoir communal essaie, dans la mesure du possible, de tenir compte de leur argumentation.

Pour plus d’infos, vous pouvez également trouver les bilans des activités en téléchargeant les documents ad hoc.

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